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Saint MARTIN

 

 

 

 

 

 

Saint MARTIN


L'Eglise

De l'église Saint-Martin de "Boafre" (comme on disait à l'époque), érigée au XIIème siècle, il ne reste que quelques traces dans la muraille occidentale qui en était autrefois la façade principale soutenue par de puissants contreforts. On y remarque l'arcature d'un portail flanqué de petites colonnettes surmontées de chapiteaux ; au-dessus s'ouvraient des fenêtres à arcades. Ce sont les seuls vestiges de l'édifice élevé par les moines de Jumièges.

La décoration des chapiteaux offre en effet tous les caractères de l'art du XIIème siècle. Cette église dont l'orientation était régulière se compose d'une seule nef, flanquée de deux chapelles et terminée par un chœur carré dont on a retrouvé les restes de fondation dans le terrain qui entoure l'église actuelle et qui autrefois était le lieu de sépulture.

Il subsiste aussi, taillée dans le roc, une galerie voûtée où quelques-uns voudraient voir une ancienne crypte ; d'autres pensent que c'était plutôt une communication souterraine du prieuré à l'église. Est-ce à la suite de l'écroulement de son clocher, vers la fin du XVIIème siècle, que ce monument fut en partie détruit et remanié ? Suivant un rôle datant du 23 juin 1704, la somme de 7359 livres fut employée pour sa reconstruction.

On a voulu alors utiliser les parties encore solides de l'édifice et l'on a réuni les deux anciens bras latéraux qui forment la nef unique de l'église. Ce qui explique que son chevet ne soit pas tourné vers l'Est. Des trois cloches existant alors, il n'en reste qu'une, bénite en 1739 sous le nom d'Aglaé Charlotte.

Les deux autres cloches ont été descendues et fondues en 1795. L'église de Bouafle, rendue au culte après la Révolution, subira par la suite de nombreuses restaurations et remaniements, les derniers ayant eu lieu pour le passage à l'an 2000. La figure du Christ Rédempteur, comme celles de la Vierge Marie et de Saint Martin, rayonnent dans cet espace plein de clarté qui invite cependant, autant que dans nos sombres églises d'hier, au recueillement et à la prière.

L'ancien chemin de croix est toujours en place et les personnages de la crèche de Noël, grâce une initiative récente et au concours de plusieurs paroissiens, viennent de retrouver une nouvelle jeunesse.


Saint MARTIN

Martin naquit en 316 (ou 317) à Sabaria, dans la province romaine de Pannonie (bassin du Danube) où son père servait l'armée de Rome comme tribun militaire. Il passa son enfance à Pavie, dans l'Italie du nord, nouvelle garnison de son père. Bien que ses parents fussent païens, il souhaita à 10 ans devenir chrétien. Il fut cependant obligé de devenir soldat et c'est à Amiens que se situe l'épisode du manteau militaire coupé en deux, la moitié lui appartenant en propre étant donné à un pauvre.

Baptisé à 18 ans, Martin quitta l'armée à 25 ans et se rendit à Poitiers auprès de l'évêque Hilaire, chef de file, en Gaule, de la résistance à l'hérésie arienne. Puis il retourna dans sa patrie afin de convertir les siens. Il installa un ermitage à Milan dont il fut expulsé par les évêques de la région gagnés par l'hérésie. Après toute une suite de tribulations, il revint à Poitiers où l'évêque Hilaire était de retour d'exil. Il s'installa alors dans un ermitage à 8 kms de la ville, à Ligugé où il créa la première communauté monastique en Gaule.

Il approfondit pendant quinze ans sa connaissance de l'Écriture sainte et commença son oeuvre d'apostolat dans les campagnes, accomplissant ses premiers miracles. Son renom parvint dans la ville de Tours dont les habitants se firent, sans se soucier de son consentement, leur évêque en 371 (d'où son nom de Saint Martin de Tours). Vivant dans l'humble cabane en bois qui lui servait de cellule dans son nouvel ermitage, Marmoutier (c'est-à-dire le couvent ou le moutier de Martin), il accueille les pauvres, libère des prisonniers et s'occupe bien de son peuple, sans négliger en rien ses fonctions épiscopales.

Martin reste ce qu'il est : un moine-évêque, parcourant inlassablement la région,, luttant contre l'idolâtrie, soulageant les corps et les âmes. Modèle de sainteté, il exerça auprès des puissants comme au sein de l'église une grande influence, dans une recherche de solutions de paix et de concorde qui lui valut cependant bien des déconvenues et des souffrances.

Il calma l'Empereur Maxime qui sévissait avec excès contre les hérétiques espagnols de la région d'Avila, il fit se réconcilier des clercs, des évêques même qui s'opposaient les uns aux autres.


Le Village

L'étymologie de BOUAFLE, viendrait du mot germanique ALFA, qui signifie pays des bois, concrétisé dans le blason par les quintefeuilles, symbolisant les bois et principalement la forêt des Alluets.

Celle-ci ayant été défrichée en partie pour y établir un prieuré dépendant de l'Abbaye de St Germain-des-prés, dont les armoiries sont rappelés par les fleurs de lys et l'écu de sable aux trois besant d'argent.

La très ancienne culture de la vigne, qui a persisté jusqu'à nos jours, est évoquée par la grappe de raisin.

Ecusson

Mairie


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