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- ECQUEVILLY -

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Saint Martin

 

 

 


L'Eglise

Dédiée à Saint Martin, l'église dont les origines remontent au XIIème siècle, dépendait du prieuré Saint Nicaise de Meulan, lequel relevait alors de l'abbaye du Bec Helloin. Elle subit, à diverses époques, plusieurs restaurations et remaniements, notamment à la suite de l'effondrement du plafond de la nef en 1818.

La nef, relativement importante, non voûtée mais construite en berceau à charpente apparente, est flanquée de deux bas-côtés dont un seul a conservé des chapiteaux primitifs.

Le chœur, en forme d'hémicycle, a été remanié au XVème siècle, alors qu'au-dessus du transept s'élevait le clocher de l'église. Celui-ci fut abattu au XVIIème siècle parce qu'il cachait, aux occupants du nouveau château, la vue sur la vallée... Un nouveau clocher fut alors édifié au flanc nord de la façade, tel qu'on le voit actuellement.

Le portail d'entrée, avec ses colonnettes surmontées de chapiteaux historiés et la statue de Sainte Avoye qui proviendrait d'un ancien oratoire roman de Meulan, est du XIIIème siècle. Les seigneurs d'Ecquevilly avaient droit de chapelle et de tribune pour écouter la messe.

La chapelle du collatéral exposé au midi, placée sous le vocable de Saint Hubert, était le lieu où les seigneurs avaient leurs sépulture. La chapelle de la Vierge, située au collatéral gauche, est constitué d'un ensemble monumental de riches boiseries daté du XVIème siècle.

La Vierge à L'Enfant, en marbre blanc, comme la couronne dont elle est ceinte, est du XIVème siècle, alors qu'une autre Vierge, en bois celle-là, est du XVIlème. La cloche de l'église porte, en lettres gothiques, l'inscription suivante : L'An Mil Vc XXX IX je fus faite et nommée Avoye par noble dame Avoye de Sainte Beuve.


Saint MARTIN

L'église d'Ecquevîlly n'est pas la seule du secteur pastoral de la R.D 113. à être placée sous le patronage de Saint Martin. Celle de Bouafle l'est également Martin naquit en 316 (ou 317) à Sabaria, dans la province romaine de Pannonie (bassin du Danube) où son père servait l'armée de Rome comme tribun militaire. Il passa son enfance à Pavie, dans l'Italie du nord, nouvelle garnison de son père.

Bien que ses parents fussent païens, il souhaita à 10 ans devenir chrétien. Il fut cependant obligé de devenir soldat et c'est à Amiens que se situe l'épisode du manteau militaire coupé en deux, la moitié lui appartenant en propre étant donné à un pauvre. Baptisé à 18 ans, Martin quitta l'armée à 25 ans et se rendit à Poitiers auprès de l'évêque Hilaire, chef de file, en Gaule, de la résistance à l'hérésie arienne. Puis il retourna dans sa patrie afin de convertir les siens.

Il installa un ermitage à Milan dont il fut expulsé par les évêques de la région gagnés par l'hérésie. Après toute une suite de tribulations, il revint à Poitiers où l'évêque Hilaire était de retour d'exil. Il s'installa alors dans un ermitage à 8 kms de la ville, à Ligugé où il créa la première communauté monastique en Gaule. Il approfondit pendant quinze ans sa connaissance de l'Écriture sainte et commença son oeuvre d'apostolat dans les campagnes, accomplissant ses premiers miracles.

Son renom parvint dans la ville de Tours dont les habitants se firent, sans se soucier de son consentement, leur évêque en 371 (d'où son nom de Saint Martin de Tours). Vivant dans l'humble cabane en bois qui lui servait de cellule dans son nouvel ermitage, Marmoutier (c'est-à-dire le couvent ou le moutier de Martin), il accueille les pauvres, libère des prisonniers et s'occupe bien de son peuple, sans négliger en rien ses fonctions épiscopales. Martin reste ce qu'il est : un moine-évêque, parcourant inlassablement la région, luttant contre l'idolâtrie, soulageant les corps et les âmes.

Modèle de sainteté, il exerça auprès des puissants comme au sein de l'église une grande influence, dans une recherche de solutions de paix et de concorde qui lui valut cependant bien des déconvenues et des souffrances. Il calma l'Empereur Maxime qui sévissait avec excès contre les hérétiques espagnols de la région d'Avila, il fit se -réconcilier des clercs, des évêques même qui s'opposaient les uns aux autres.


Le Village

Ecquevilly, aux lointaines origines (comme en font foi les nombreux objets datant de l'époque gallo-romaine retrouvés dans son sol), s'appelait primitivement Fresnes. Ce nom apparaît dans un acte de l'an 1058 dans lequel il est fait donation, par le Comte de Meulan au monastère de Jumièges, des terres sur lesquelles s'édifiera le village.

A la suite d'une tumultueuse affaire d'ordre matrimonial et pour échapper à la réprobation générale, le Sieur André Hennequin, possesseur du fief de Fresnes, sollicita du Roi l'autorisation de substituer à ce nom celui d'Ecquevilly, nom que portait déjà une autre de ses terres dans l'Oise.

Ce n'est que cinquante ans plus tard, en 1724, que son fils obtint du roi Louis XV les lettres patentes érigeant en Marquisat d'Ecquevilly les terres, seigneurie, châtellenie de Fresnes, Bouafle et dépendances. D'un long passé agricole, comme en témoigne encore quelques grandes fermes, et de vocation commerçante en raison de sa situation sur la grande route de Paris à Rouen qui la traverse, (elle sera déviée en 1957 avant de devenir la RD 113), le village se développe peu à peu.

Autour de son église et de son fier château du 16ème siècle qui connut des heures fastueuses, aujourd'hui transformé en mairie, plusieurs zones d'habitation et d'industries diverses se sont implantées sur le territoire de la commune qui comptait, lors du dernier recensement, une population de 4208 habitants, chiffre aujourd'hui dépassé.

L'intérêt porté par celle-ci à quelques unes des grandes causes nationales, comme la santé et l'aide à l'insertion des handicapés, se traduisant par différents services ouverts à toute la région, se doit également d'être signalé.

A coté de la mairie


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